Marie, fidèle lectrice -oui, Gay Cultes n'est pas un champ clos !- m'a envoyé cette triste mais émouvante histoire :
Je traversais, la semaine dernière, le parking d'un supermarché d' une petite ville.
Ce n'est pas une ville qui figurerait sur votre blog. Elle est du nord de la France, ce jour là sous un ciel gris, de pluie, de vent, de froid.
Un couple d'ouvriers le traversait aussi. Le plus âgé entourant d'un bras protecteur le plus jeune qui semblait terriblement accablé, le regard sombre perdu dans une immense tristesse que la grisaille ambiante finissait de noyer.
Il y avait une infinie tendresse dans ce geste, leur démarche, leur façon d'être. Arrivée à leur hauteur, j'ai compris qu'il le réconfortait, manifestement d'un gros chagrin.
J'ai détourné le regard, lorsque nous nous sommes croisés, par respect pour leur intimité.
Je ne sais pourquoi mais pendant un bref instant ce sinistre parking fut ensoleillé.
C'est cet ensoleillement qui mérite de figurer dans le bel espace que vous avez créé. Virtuellement, je vous l'offre.
Ce n'est pas une ville qui figurerait sur votre blog. Elle est du nord de la France, ce jour là sous un ciel gris, de pluie, de vent, de froid.
Un couple d'ouvriers le traversait aussi. Le plus âgé entourant d'un bras protecteur le plus jeune qui semblait terriblement accablé, le regard sombre perdu dans une immense tristesse que la grisaille ambiante finissait de noyer.
Il y avait une infinie tendresse dans ce geste, leur démarche, leur façon d'être. Arrivée à leur hauteur, j'ai compris qu'il le réconfortait, manifestement d'un gros chagrin.
J'ai détourné le regard, lorsque nous nous sommes croisés, par respect pour leur intimité.
Je ne sais pourquoi mais pendant un bref instant ce sinistre parking fut ensoleillé.
C'est cet ensoleillement qui mérite de figurer dans le bel espace que vous avez créé. Virtuellement, je vous l'offre.
Marie
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