Hauts-le-cœur en série, ce samedi, en découvrant le reportage complaisant consacré aux tenants de la "Manif pour tous" par France 2 dans son journal de 13 heures. Le "service public" avait déjà largement couvert, il y a quelques mois, les manifestations de ce mouvement opposé à la loi dite "Taubira" (on n'est pas à un raccourci près : le projet figurait dans le programme de l'actuel Président de la République, est-il besoin de le rappeler ?), diffusant jusqu'à plus soif les images des rassemblements et les propos de leurs participants, amalgamant "mariage homosexuel", "procréation médicalement assistée", "gestation par autrui" et "loi du genre" (fantasmée).
Dans le reportage offert, cet après-midi, à un large public (que la déontologie obligerait à informer en toute impartialité, non ?), le commentaire de la journaliste ne laissait pas de place à l'équivoque : on en déduisait que cette personne rétribuée par nos deniers se faisait porte-parole de cette "cause", l'illustrant par une incursion dans le quotidien d'une famille (nombreuse, bien sûr) ancrée en terre normande, ou donnant la parole à l'homosexuel-alibi du mouvement, auquel s'opposait (bel équilibre) un coiffeur (!) évidemment caricatural.
Le document de France 2 alignait sans vergogne tous les poncifs brandis en slogans par ce mouvement minoritaire (mais ce "13h15 le samedi" aura vaillamment tenté de renverser la tendance), pour conclure sa démonstration sur ces mots : "en France, seuls Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy souhaitent abroger la loi sur le mariage pour tous".
A l'opposé de la suggestion à peine voilée, on sait dorénavant, en toute connaissance de cause, pour qui il serait stupide, inhumain même, de voter lors des prochaines échéances.
J'attends de voir si le prétendu "lobby gay" dénoncé si souvent par les adeptes de la "droite (de plus en plus) forte" réagit à cette ignoble propagande.
Qu'il me soit permis d'en douter.
Pour une fois, l'existence réelle de ce "lobby gay" serait des plus souhaitables ; nos lendemains s'annoncent en effet bien sombres.
Et pas seulement en ce domaine.
Dans le reportage offert, cet après-midi, à un large public (que la déontologie obligerait à informer en toute impartialité, non ?), le commentaire de la journaliste ne laissait pas de place à l'équivoque : on en déduisait que cette personne rétribuée par nos deniers se faisait porte-parole de cette "cause", l'illustrant par une incursion dans le quotidien d'une famille (nombreuse, bien sûr) ancrée en terre normande, ou donnant la parole à l'homosexuel-alibi du mouvement, auquel s'opposait (bel équilibre) un coiffeur (!) évidemment caricatural.
Le document de France 2 alignait sans vergogne tous les poncifs brandis en slogans par ce mouvement minoritaire (mais ce "13h15 le samedi" aura vaillamment tenté de renverser la tendance), pour conclure sa démonstration sur ces mots : "en France, seuls Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy souhaitent abroger la loi sur le mariage pour tous".
A l'opposé de la suggestion à peine voilée, on sait dorénavant, en toute connaissance de cause, pour qui il serait stupide, inhumain même, de voter lors des prochaines échéances.
J'attends de voir si le prétendu "lobby gay" dénoncé si souvent par les adeptes de la "droite (de plus en plus) forte" réagit à cette ignoble propagande.
Qu'il me soit permis d'en douter.
Pour une fois, l'existence réelle de ce "lobby gay" serait des plus souhaitables ; nos lendemains s'annoncent en effet bien sombres.
Et pas seulement en ce domaine.