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La chute de l'empire romain

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Si, de nos jours, pour soutenir l'image, on puise allègrement dans le répertoire (pop ou classique), le compositeur se bornant à glisser quelques nappes de cordes ici et là, la musique de film eut autrefois son heure de gloire, élément essentiel de l’œuvre cinématographique. Si, dans les débuts du cinéma "parlant", les compositeurs américains (pour la plupart des allemands en exil à Hollywood pour les raisons que l'on sait) utilisèrent des procédés un peu faciles, comme l'adaptation des "tubes" de la musique classique (ah, le "Rêve d'amour" de Liszt, essoré dans un mélo de Douglas Sirk !) la bande originale devint au fil des ans un art qui produisit ses chefs-d’œuvre, ou ses "hits", ce qui n'est plus le cas de nos jours. Aux USA, on peut citer Bernard Herrman (mon préféré, qui mit en musique les films de Welles et de Hitchcock notamment), Miklosz Rosza, Alex North, Max Steiner, Elmer Bernstein, parmi tant d'autres. En Europe, Nino Rota et Ennio Morricone (toujours vaillant !) portèrent haut les couleurs de l'Italie, et Georges Delerue ou Maurice Jarre, celles de la France. Chez nous, avant la nouvelle vague, les compositeurs dits "classiques" furent mis à contribution avec bonheur. Ainsi, Arthur Honneger, Maurice Jaubert, Georges Auric illustrèrent des films entrés dans l'histoire du cinéma.
J'ai déniché sur YouTube, une véritable bijou : la musique de générique du film d'Anthony Mann "La chute de l'empire romain", fastueuse superproduction en 70mm des années 60 qui inspira nettement, par la suite, le "Gladiator" de Ridley Scott. C'est Dimitri Thiomkin (Le jour le plus long) qui en composa une partition qui surprend encore pas sa richesse, œuvre à l'intérieur de l’œuvre pour démontrer mon propos antérieur :



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