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Planche contact
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Beaux contrastes
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Aubade
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L'embarras du choix
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Un Noël d'aujourd'hui
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Gabriele*
J'ai découvert l'autre soir un beau film italien intitulé Chronache di poveri amanti (Chronique des pauvres amants). Réalisé par Carlo Lizzani, le film obtint un Prix International à Cannes en 1954 ; il se déroule à Florence dans les années 20, en pleine ascension des fascistes dont les exactions vont finalement bénéficier de la complaisance de la police d'état, jusqu'alors indépendante.
La distribution permet de voir s'affirmer un jeune Marcello Mastroianni dans un registre différent de ce qu'il avait pu montrer jusqu'alors. Antonella Lualdi émeut en jeune mariée que le destin accable, mais qui va connaître un nouvel amour avec le jeune Mario incarné par Gabriele Tinti (1932-1991) qui fut un peu le Delon du cinéma italien.
À l'un des détours de ce film choral très inspiré, on craquera sans honte sur le beau Gabriele, lequel fit une carrière bien remplie où se mêlent péplums, comédies, films érotiques (la série des Black Emmanuelle !) et qui incarna le vrai Don Cesar dans le film de Gérard Oury La folie des grandeurs.
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Gabriele Tinti et Anonella Lualdi |
Florence 1925 - Dans une petite rue de la cité, la Via del Corno, l'observation réaliste de la vie quotidienne, des amours, des contrariétés et des disputes de leurs habitants. Mais, dans un contexte marqué par la montée du fascisme, la surveillance étroite des Chemises noires, le climat de suspicion et de délation, l'existence ne peut plus être la même qu'autrefois. D'autant que les combats meurtriers entre fascistes et antifascistes tournent à l'avantage des premiers...
*Se prononce comme la douce et féminine Gabrielle de la chanson de qui vous savez.
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La folie des grandeurs, avec Karin Schubert |
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Réfléchissons :
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Fou... quoi, déjà ?
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Petit pipi Noël
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Par Elle, c'est autre chose
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La vie est (enfin) belle
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Homo sweet home |
Les jeunes gays que je rencontre, confortés par l'aspect désormais légal de la démarche, aspirent à une vie de couple calquée sur celle de leurs mamans et papas.
Les plus évolués de leurs géniteurs accueillent même dans le cercle familial, à bras presque ouverts – n'exagérons rien : il y a encore un morceau de couleuvre qui a du mal à passer – le compagnon (même provisoire), tout ce petit monde (petit-bourgeois un tantinet instruit, hein !) affichant ainsi l'apparence de la plus normale, euh... normalité.
Ainsi, il n'y aura plus jamais, n'est-ce pas, de garçons harcelés au collège, d'agressions homophobes, la Tchétchénie c'est si loin, et les triangles roses ne sont plus qu'un lointain souvenir (et encore, pour les "vieux") : tout est enfin réglé .
Mais je ne sais pourquoi, c'est comme cette histoire de père Noël : j'ai du mal à y croire.
Sinon, pour montrer que ce monde va bien, un jeune ami gay a deux amis tout aussi jeunes et tout aussi gay, qui ont voté pour Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017. Et aux deux tours, s'il vous plaît !
Comme le disait un jeune ami, très hétéro, lui, auquel je l'apprenais tout récemment : " Alors ça, ça me troue le cul !".
Ben ouais.
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Mais alors lui, alors, tu vois...
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Mon beau sapin...
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Enguirlandé
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Réveillon
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Joyeux Noël !
"Jouez hautbois, résonnez musettes" s'enthousiasmait le cantique qu'on reprenait inlassablement à chaque célébration des origines du christianisme lorsque j'étais enfant.
Oui, on aimerait tant que ce Noël soit "joyeux" pour tous et que règne la paix sur une planète terre peuplée d'hommes (et de femmes, hein !) de bonne volonté.
Pensons à ceux qui sont seuls en cette période de libations, et sachons raison garder.
Je vous souhaite un beau Noël.
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Ronronner avec vous
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Heartstone, un été islandais
Ce film islandais bardé de récompenses arrive demain, mercredi, dans nos (rares !) cinémas.
La bande-annonce originale est plus explicite :
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Bello, tanto bello !*
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Trésor caché
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